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Summary of chapter 28 : Taux de rentabilité exigé et marchés en équilibre
 
  Ce chapitre est fondamental car il nous a permis de déterminer le prix du risque, c'est-à-dire le taux de rentabilité à exiger de tout actif. Nous avons vu que la rémunération exigée par un investisseur n'est pas liée au risque total, mais uniquement au risque du marché. Corrélativement, dans un marché à l'équilibre, le risque diversifiable n'est pas rémunéré.
Le MEDAF (modèle d'évaluation des actifs financiers) ou CAPM permet alors de déterminer le taux de rentabilité exigé par un investisseur.
Taux de l'argent sans risque prime de risque du marché, soit :


Si le MEDAF est universellement utilisé, il n'est pas exempt de défauts à la fois pratiques (pour déterminer les coefficients bêtas avec fiabilité), et fondamentaux (puisqu'il postule que les marchés sont à l'équilibre). Ces critiques ont conduit à développer de nouveaux modèles comme l'Arbitrage Pricing Theory (APT) ou à mettre en évidence la notion de prime de liquidité pour les groupes à faibles flottants. L'APT fait l'hypothèse que le taux de rentabilité exigé ne dépend plus, comme dans le MEDAF, que du seul taux de marché mais d'un certain nombre d'autres variables, comme l'écart entre la rentabilité des obligations d'État et celle des bons du Trésor, les variations non anticipées du taux de croissance de l'économie ou du taux d'inflation...
Son intérêt pratique réside cependant plus dans le domaine de la gestion de portefeuille que dans celui de la finance d'entreprise.
Enfin, après chaque crise financière grave, des théories qui cherchent à rationaliser l'irrationnel connaissent un regain d'intérêt, telle que la théorie du chaos.

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